Mesa of the Lost Women

2023-12-06

Fuir la ville



8 décembre 2023

https://grrrndzero.org/index.php/2504-ven-8-12-defaites-des-lumieres-mesa-of-the-lost-women-golem-mecanique-somaticae-uj-bala-manoir-molle

9 décembre 2023

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OÙ SONT LES FEMMES ?

Rock'n'Roll station is a station where we can do what we want to do...

Prendre ces mots au pied d'la lettre, une fois de plus.
Le feu n'est pas mort. Hurlants brûlants vrais faux gitans pas mutants les Mesa of the Lost Women (guitare électrifiée et drums électrochocs; l'épilepsie lubrique) r'trouvent l'paradis... Là maintenant... Des tentations certes, -et lesquelles ! La nuit se peuple. C'est eux qu'elle étreint, qu'elle enlace... qu'elle convoque de son ardeur salopée, succube violente catapultée loin très loin de tout nanar boiteux... Collision drive over the rainbow. Le feu n'est pas mort.

Fabrice Eglin
(Passages in Revue & Corrigée 62)

I REMEMBER HOW FREE WE WERE (LP)

I REMEMBER HOW FREE WE WERE  (LP)
listen to the record on bandcamp

<< Cataclysmic freedom from the north of france. recorded in a cave in metz, mesa of the lost women are christophe sorro, yves botz and junko on vocals. a wall of free playing scree, 'i remember how free we were' captures a rebellion of form, a breakout, the final end of the surge for liberation. a full-blown primal scream, sorro's drums, at times processed through junky effects, filt between all-out assault battery and wall of white noise, while the skullflowerish distorto-murk of botz guitar work ellevates the relationship between movement and effect to increasingly featureless effect. dynamics shift subtly and the whole stew is hammered in to a 30 minute harry pussy-esque work out by the banshee-killing, throat lacerating screams of junko. >> (ROUGH TRADE SHOP)

mesa_x

<< J’étais absent lors du concert au bunker en 2005. Violence des échanges en milieux humides. Chaos rampant. Déliquescent. Ca fait très mal. Aux oreilles et au corps. Tu ressens aussi de la douleur pour eux. Cette performance. Yves qui s’arrache (au sens propre) dans les aigus. Tous les aigus. Christophe qui devient une batterie vivante. On ne fait plus de différence entre l’homme et l’instrument. Thierry qui s’infiltre dans les quelques interstices laissées vacants, ajoutant un peu de sa folie douce. Il n’y a pas de temps mort. Le temps est mort. Avec eux.
J’étais présent lors du concert aux Trinitaires en 2007. Messe noire pour nuit noire. Junko était là aussi. Ses cris retentissent encore dans mon souvenir. Me glacent les sangs et m’hérissent l’échine. Une agression. Un viol. Un film d’horreur pure et inaltérée par le spectacle du spectacle. Une symphonie pour guitare et malades mentaux. Une explosion profondément spontanée. Rien n’est préparé. C’est ça, la liberté dont ils parlent. J’existe dans la pureté du son. Jazz mort. Êtres vivants. Être vivant. Et de ce magma sonique émerge une lueur d’espoir. Une beauté en devenir. >> (RECORDS ARE BETTER THAN PEOPLE)mesa_y<< Mesa Of The Lost Women est un duo composé de Yves Botz à la guitare et à la voix ainsi que de Christophe Sorro à la batterie et aux effets. Le premier a fricoté avec Soixante Etages et du côté des Dustbreeders, tout comme le second, si mes souvenirs sont bons. I Remember How Free We Were est un album souvenir, semble-t-il la toute première publication de Mesa Of The Lost Women, et est édité par le label parisien Premier Sang (Sister Iodine). Surtout I Remember How Free We Were regroupe deux enregistrements différents captés en concert. Enfin, lorsqu’on dit « enregistrement » il s’agit plutôt du repiquage de la bande-son de deux vidéos des dits concerts. La première a été tournée en juillet 2005 à Metz par Guillaume Marietta – oui, le petit gars de The Feeling Of Love, d’ailleurs à l’affiche ce jour là il y avait également A.H. Kraken, son ancien groupe. La seconde a été captée deux ans plus tard, en octobre 2007, au Caveau des Trinitaires, toujours à Metz. Le son de ce LP est donc aussi pourri, primitif, brut et granuleux que ce que laissent supposer les caractéristiques techniques de son enregistrement mais, en même temps, le résultat est du genre parfait car on aurait beaucoup trop de mal à imaginer une telle musique captée proprement avec rien qui dépasse ou qui bave.

Sur la première face, Bunker, les Mesa Of The Lost Women sont trois parce que le duo est accompagné d’un percussionniste supplémentaire (Thierry Delles). Le free rock du groupe, comme s’il avait besoin de ça, devient encore plus tribal et incantatoire mais ce qui vous saute littéralement à la gueule ce sont les assauts de Yves Botz à la guitare, lequel tire à vue sur tout ce qui bouge à la fuzz, à la distorsion et à la wah-wah tel un Ron Asheton qui serait resté bloqué sur un acide pendant les sessions d’enregistrement de L.A. Blues (de l’insurpassable album Fun House des Stooges, bien sûr). Les deux percussionnistes/batteurs se font plaisir, à nous aussi d’ailleurs, mais cette débauche de larsens et de saturation sont le bonheur suprême de la première face de ce LP.
On retourne le disque… et les Mesa Of The Lost Women sont à nouveau trois puisque Junko (de Hijokaidan) s’est invitée à la fête. Elle aussi a beaucoup trainé – et enregistré – avec Dustbreeders. Caveau n’a rien à envier à Bunker question déferlante sonore mais il faut rajouter l’effroi en plus puisque Junko, comme à son habitude, hurle (presque) tout du long comme si elle était en train de se faire torturer à mort. Même sans avoir l’image, juste en entendant ses cris, on ressent tout le dégoût fasciné que provoquent ses performances hors limite. Finalement la face Bunker était plutôt reposante. >> (HEAVY MENTAL)
mesa_x<< Mesa of the lost women, je les ai croisés deux fois.
Une fois sous un pont à Metz où ils ont exécuté leur jazz mort fait de bruit blanc (Ornette Coleman?) et de cris fous (John Coltrane?) devant quelques curieux, des punks suspicieux et des chiens hurleurs.
Une autre fois, c'était dans un bar de Nancy devant uniquement des vosgiens. J'ai vu une des plus nettes et belles coupures de jack de ma vie.
Les deux fois, Mesa Of the lost women, ça a été tout ce que j'aime dans un certain free jazz. Un jeu plein d'énergie, jusqu'au-boutiste où on pousse au maximum la tension. Peut-être que la seule différence entre le Coltrane d'Interstellar Space et ce disque de Mesa of the lost women, ce sont les armes. La batterie reste le pilier mais en remplacement du saxophone pour hurler, ça sera une guitare marteau piqueur et un chant illuminé de rage.
Sur ce disque, deux faces.
Sur ces deux faces, deux lives.
Une dans un bunker avec Thierry Perec aux percussions en bonus. Une soirée Do You Like Sushi du 1er juillet 2005.
Une dans un caveau avec Junko aux cris (et dieu sait qu'elle s'y connaît nettement mieux que beaucoup d'autres, cette frêle jeune femme japonaise). Une soirée qui a dû filer de beaux frissons, ce 30 octobre 2007.
Du free jazz pour ceux qui ne l'aiment pas... mais aussi pour ceux qui l'aiment. >> (Bohumil S. Thompson - NEXTCLUES)
mesa_y
<< Je mange du jambon, j’écoute ce disque. Un live de Mesa of the lost women. Une face a été enregistrée au Caveau des Trinitaires à Metz fin octobre 2007, c’est à dire il y a 4 ans. Une autre face a été enregistrée en Juillet 2005 au Bunker, à Metz aussi. Je ne calcule pas combien d’années ça fait. Disons que c’était il y a quelques années-jambon. Mesa of the lost women c’est Yves Botz à la guitare, une présence scénique, sonique, qui gueule “I remembeeeeeeeeer” dans le micro de sa guitare entre quelques saillies bruitistes et fiévreuses à vous retourner l’estomac. Mesa of the lost women c’est aussi Chistophe Sorro à la batterie: un jeu sec et précis, un faux-rigide qui s’adapte avec aisance aux excentricités de son comparse. Mesa of the lost women ce sont aussi, souvent, des invités. En l’occurence sur une face “Junko” et sur l’autre “Thierry Delles” (c’est peut-être un pseudo, j’en sais rien). Junko apporte des cris, Delles apporte des percussions. La face avec Delles est nettement plus destructurée, chaotique, larsen-ique. Il souffle sur ce disque une folie réelle, brute, directe, salvatrice. Ne les manquez pas en concert, vous êtes partis pour quelque chose àremember-er. >> (Max Dembo - ETRANGE RESSAC)

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